Hello hello ! On se retrouve aujourd’hui pour un article encore différent de ce que je vous ai proposé jusque là. J’avais envie de vous donner mon avis sur le film documentaire du Youtubeur Inoxtag, qui s’est lancé le défi de grimper l’Everest en un an, sans avoir aucune notion d’alpinisme ou d’escalade. Un fameux défi !
Il faut savoir que le milieu de la haute montagne me fascine et me passionne de plus en plus depuis à peu près un an. J’ai notamment commencé à écouter des podcasts qui en parlaient, et notamment des catastrophes qui peuvent s’y passer. Ca agit un peu comme un aimant chez moi, je ne pourrais pas l’expliquer.
Puis j’ai lu un thriller (Asphyxie, d’Amy McCulloch) se passant sur l’un des plus hauts sommets du monde, le Manaslu. L’autrice étant alpiniste confirmée, elle s’est inspirée de son vécu pour écrire son histoire, et j’ai été complètement absorbée. Comme si, moi aussi, je vivais cette aventure, cette ascension. J’ai ensuite découvert d’autres podcasts, notamment ceux des Baladeurs, et ma fascination a continué.
Je ne connaissais pas du tout Inoxtag, je l’ai découvert lors des vidéos sorties de l’avant-première de son film. Et j’étais vraiment curieuse de le découvrir.
Ce que j’en ai pensé
C’est un énorme défi ! C’est déjà un gros défi pour une personne expérimentée, mais ça l’est d’autant plus pour quelqu’un qui n’a aucune notion d’alpinisme. Et apparemment pas très sportif non plus, de ce que j’ai pu comprendre des premières minutes de film. Et quelle motivation faut-il avoir pour s’entraîner autant, encore et encore, pour y arriver.
Bien évidemment, il y a eu de l’entrainement alpin derrière. De sommets en sommets pour arriver qu’au Sommet. La montagne est tellement belle mais dangereuse.
Certaines images, certains plans, m’ont mis les larmes aux yeux. Elles sont d’une intensité… tellement humaines. Des moments d’émotion où on essaye de se mettre à leur place. La difficulté face aux obstacles. Ne pas baisser les bras et avancer vers son objectif.
Je savais que l’Everest était un sommet prisé et que le tourisme alpin existait, mais je ne m’attendais pas à de telles images en voyant le camp de base. Peut-être naïvement, mais cela m’a fait un choc de voir autant de tentes sur un aussi petit espace. Ca remet un peu les choses à leur place.
J’ai beaucoup apprécié la mise en avant des sherpas et des porteurs, sans qui une telle expédition est impossible. Porter les sacs des alpinistes et les guider, c’est leur boulot. Un boulot sans aucune garantie de revenir en vie à la fin, comme chaque personne qui s’aventure dans les montagnes.
Les images sont vraiment superbes ! On voit que ça a été filmé dans un but professionnel, et par des professionnels. Si je m’étais imaginé certaines choses concernant l’Everest, de par certains podcasts que j’ai écoutés, il y a des images qui m’ont marquées. Des images qui montrent la force et la puissance de la montagne et qui nous font réaliser que nous ne sommes rien par rapport à elle.
Je trouve aussi que le documentaire nous sensibilise sur ce tourisme de montagne. Des files de personnes encordées, prêtes à gravir la montagne. Des arrêts forcés à cause des embouteillages. Je trouve cela effrayant. Encore une fois, je connaissais ce tourisme de nom, mais j’y ai mis des images et ça fait froid dans le dos. Celles de ces gens, peut-être mal préparés, qui doivent abandonner par manque de force ou d’oxygène. C’est ça aussi, la réalité de ce genre d’expéditions.
Notons également l’exploit de l’équipe technique, pour grimper avec autant de matériel et réussir à sortir de plans de telle qualité. En plus de devoir monter le plus haut sommet du monde, ils sont chargés de matériel vidéo et doivent encore travailler, je trouve ça remarquable.
J’ai eu beaucoup de frissons, voire même les larmes aux yeux à certains moments. Ils ont réussi à nous – en tout cas à me – transmettre l’intensité des moments vécus.
Les polémiques
D’aucuns disent que grimper l’Everest avec un apport d’oxygène, c’est de l’amateurisme, c’est comme « faire le tour de France à vélo électrique« . Pour avoir écouté pas mal de podcasts, et je ne m’affirme aucunement comme une experte, les personnes réussissant à monter sans oxygène ne sont pas nombreuses.
Au-delà des 7500m, on entre dans la zone de la mort. L’oxygène se fait plus rare, chaque mouvement est un vrai combat contre soi-même. Si c’est déjà difficile pour des alpinistes confirmés, imaginez pour une personne qui ne l’a jamais fait.
D’autres disent que ce documentaire va accroître le tourisme du côté de l’Everest. Mais savent-ils seulement le prix que ça coûte ? N’importe qui ne peut pas grimper le plus haut sommet du monde. Au-delà du prix, et bien souvent financé par des sponsors, l’aventure demande également beaucoup d’autorisations, pas toujours faciles à avoir, et tout une équipe. Un citoyen lambda comme vous et moi n’a pas les moyens de financer une telle expédition.
Conclusion
« Pour montrer aux gens de croire en eux, je vais le faire. »
Au-delà de l’exploit que cette expédition a représenté, on retrouve un côté humain chargé en émotions. Pour moi, on est ici sur une belle leçon de vie. Une démonstration qu’avec de la volonté, tout est possible. Alors oui, Inoxtag avait l’argent pour réaliser son rêve, mais l’argent n’a pas tout fait. Il s’en est donné les moyens, il a fait des sacrifices et a donné de lui pendant une année entière afin de se préparer et réussir son objectif. Si ce n’est pas une preuve de persévérance…
Personnellement, je suis admirative, et je vois ce documentaire comme une leçon, un message. Croire en nous et tout donner pour y arriver. Je n’ai qu’une chose à dire : bravo à lui.
Si vous n’avez pas encore vu le documentaire, vous pouvez le visionner sur la chaîne Youtube d’Inoxtag. Et si vous l’avez déjà vu, n’hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé dans les commentaires 🙂
Laisser un commentaire